- cystine
-
• 1834; du gr. kustis « vessie »♦ Biochim. Forme oxydée de la cystéine faite de deux molécules de cet acide aminé, reliées par leurs atomes de soufre.⇒CYSTINE, subst. fém.BIOCHIMIE. Acide aminé soufré, forme oxydée de la cystéine, présent dans les urines et constituant de certains calculs de la vessie ou du rein. Synon. oxyde cystique. La cystine n'est du reste pas, à proprement parler, mercuro-réductrice (J. VERNE, Vie cellul., 1937, p. 156).Rem. On rencontre ds la docum. cystinurie, subst. fém. a) Biol. Présence de cystine dans les urines. b) Pathol. Présence dans les urines d'un taux anormalement élevé de cystine. Cystinurie familiale. Plusieurs anomalies ou maladies héréditaires (phénylcétonurie, alcaptonurie, tyrosinosis, troubles thyroïdiens, cystinurie, métabolisme perturbé du glycogène...) (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 709).Prononc. Seule transcr. ds LITTRÉ : si-sti-n'. Étymol. et Hist. 1834 (A.-J.-L. JOURDAN, Dict. [...] des termes de sc. nat., Paris). Prob. empr. à l'angl. cystine (gr.
avec suff. -ine), nom proposé par le chimiste et physicien anglais W. H. Wollaston [1766-1828] qui découvrit ce corps en 1810 (cf. NED et Encyclop. brit.).
cystine [sistin] n. f.ÉTYM. 1834; de cyst-, et suff. -ine.❖♦ Biochim. Acide aminé soufré constituant la forme oxydée de la cystéine, présent dans de nombreuses protéines (surtout les scléroprotéines : kératine de la peau, des cheveux et des ongles).❖DÉR. Cystinurie.
Encyclopédie Universelle. 2012.